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Historique de l'hôpital

1617 - 1633 construction de l'Hôpital intitulé :
"Hôpital de la Charité, Aumône Générale"

1667, construction du clocher

© Archives Municipales Lyon

© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

 

Dès 1883, le docteur Foville remet au Ministère de l’Intérieur un rapport faisant état des mauvaises conditions d’hygiènes.
Edouard Herriot, maire de Lyon, souhaite construire en Presqu’ile un Hôtel des Postes.
De 1903 à 1912, une première campagne pour la désaffection de l’Hôpital de la Charité est lancée, et la destruction est envisagée. Le Ministère des Beaux-Arts s’oppose à cette destruction.
En 1921, le Ministère des Beaux-Arts ne s’opposant plus à la destruction de la Charité, la désaffection est votée.
En 1922, le transfert des malades est programmé vers les hôpitaux de Debrousse, de l’Antiquaille et vers l’Hôtel Dieu.
En 1933, l’Hôpital de Grange Blanche étant terminé, les services de pédiatrie, chirurgie infantile, obstétrique, gynécologie et ORL de la Charité peuvent intégrer leurs nouveaux locaux.

Le 6 août 1934, la ville devant livrer un terrain nu pour la construction de l’Hôtel des Postes, elle lance rapidement la démolition.

Destruction à partir du 06 août 1934
© Archives Municipales Lyon

Les vitraux de Lucien Bégule auront vécu 44 ans...

© Archives Hospices Civiles de Lyon

Si les débuts de la destruction ne va pas rencontrer d’opposition, très vite les lyonnais réagissent et notamment "les Amis du Musée de Gadagne" ainsi que le journal « le Nouvelliste ».
Une pétition réunissant 9 000 signatures dont celle d'Emile Bégule, est envoyée à Edouard Herriot afin de sauver le clocher de la chapelle, dernier symbole de la générosité des lyonnais.
Le Maire accepte finalement de stopper la destruction du clocher.
Sur le côté Est, cette plaque commémorative indique que la ville de Lyon a voulu conserver un souvenir...

23 mai 1936, construction de l'hôtel des postes et restauration du clocher de la charité
Bibliothèque municipale de Lyon

Pour beaucoup de lyonnais, la destruction de l'hôpital de la Charité restera un outrage.

Lucien Bégule, qui avait mis tant de lui-même dans cette chapelle, en verra la destruction, il décèdera l'année suivante.

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*Antonin Poncet né en 1849 et mort en 1913.
Chirurgien et physiopathologiste des Hôpitaux de Lyon, il a occupé le poste de Chirurgien-Major de l'Hôtel-Dieu.
Il est l’un des promoteurs de l'antisepsie et de l'aseptie.

Histoire de la Charité. Extraits de
"Les Hospices civils de Lyon : histoire de leurs hôpitaux"
Ed. Lyonnaises d'Art et d'Histoire, 2002